En premier lieu, ce sont la position de l’espace cuisine de la maison ainsi que la circulation principale qui sont revisitées.

Dans ce lieu, l’envie est de recevoir, encore, toujours. Profondément ancré dans les gênes de la maîtrise d’ouvrage, cuisinier et recevoir sont un sacerdoce. Il faut donc de l’espace autour d’un îlot central, de la chaleur et de la lumière.

Une remise en question de la traditionnelle maison namuroise proposant un long couloir aboutissant à une cuisine ou bien souvent un îlot central reçoit 12 convives au lieu de 4. Le repositionnement de la cuisine va offrir l’espace nécessaire à ces respirations sociales.

C’est ainsi que l’espace cuisine prend place au cœur du projet : une position de choix puisqu’elle englobe d’un seul regard les espaces extérieurs et intérieurs. L’utilisateur dispose ainsi d’une large vue sur tous les côtés de la maison.

Le bâtiment est comme suspendu pour être libéré de ses murs porteurs, et faire rentrer la lumière, voir ses espaces s’ouvrir, se dilater au maximum. Le jardin devient la toile à regarder depuis le salon ou au coin du feu. On floute un maximum la limite entre intérieur et extérieur.

D’un côté, la citadelle de namur surplombe le jardin de la maison et de l’autre coté, derrière une façade icônique des années 60, la ville se développe.

Le parti fut initialement de « retourner » la façade à l’intérieur pour qu’elle se décline en faux-plafond puis en pergola pour corriger l’apport solaire et intimiser la maison des passants cheminants vers la citadelle.

Ce parti fut finalement revisité par le client qui s’approprie le projet pour qu’il vive en adéquation avec ses modes de vie.